Encore un oiseau qui aura bercé notre enfance grâce au personnage au rire si particulier et communicatif de la célèbre série d’animation « Woody Wood Pecker ». Dans la vie réelle, le grand pic ne rit pas mais on le distingue très nettement par ses coups de becs répétés dans le tronc des arbres.
Un bel après-midi d’automne j’explorais le parcs Wells Grey notamment connu pour sa cascade emblématique qui prend la forme d’un cratère de neige pendant l’hiver, la chute d’eau Helmcken, 4ème plus haute du Canada. Bercé par le bruit de l’eau qui coule à flot, je m’enfonce dans la forêt avoisinante et après quelques minutes, le silence se fit entendre.
Soudain, un bruit reconnaissable entre mille attire mon oreille, c’est un pivert j’en suis sûr, maintenant il reste à suivre les coups de becs dans le bois pour essayer de le localiser sans qu’il ne se dérobe ! Après plusieurs tentatives infructueuses, j’arrive à garder mes distances tout en observant notre cher ami marteler le bois avec son bec puissant.
Au quotidien le grand pic peut donner 12000 coups de becs afin de communiquer, chercher de la nourriture ou construire son nid, il a donc une physionomie particulière lui permettant de résister aux chocs répétés ce qui n’enlève rien à la prouesse qu’il réalise.
Je trouve toujours fascinant de découvrir le mode de vie des animaux que je photographie, leurs habitudes alimentaires, leurs comportements, leur reproduction ou leurs techniques de défense et de camouflage. Prendre des animaux en photos m’a vraiment ouvert à beaucoup de connaissances sur la vie sauvage et m’aide aussi à mieux comprendre mon environnement et ainsi oeuvrer pour sa préservation à mon niveau.